TCHIMO AU BOUT DU VOYAGE, Partie 1- LE SEXE est l'une des CAUSES du malheur humain - QUEL DRAME FUT NOTRE AMOUR ELYSABETH, j'implore ton PARDON - PARDONNEZ-MOI - les vidéos de ce message te sont dédiées.


                                    TCHIMO

               ''AU BOUT DU VOYAGE''

E-mail: martidarmon.tchimo@hotmail.fr


                         
                                                    PREMIÈRE PARTIE 

                                              
                        (Manuscrit réalisé en grande partie, durant
                       mon incarcération à Draguignan en 1967)


                                           AVANT - PROPOS 

J'ai subi les disciplines dans la marine nationale; durant mon service militaire, et par mes parents, élevé dans la religion catholique, enfant de cœur, j'ai servi la messe, encore vierge à 22 ans.

Dans le cadre de mon activité depuis ma quinzième année à la direction des constructions et arme navale (DCAN), j'avais réussi un concours à ORAN, pour être admis au collège Rouvière à TOULON, ma mère était mécontente de cette séparation, mon père se montra septique et ne tenta pas de m'en dissuader.

Destination fatale

J'ai sombré dans la délinquance en 1958, développé à mon retour d'Algérie le 13/05/1962. 

Policiers, commissariats, Palais de justice, Prisons me sont familiers. 
                                                                                                                                                                 
                    
                                                                         ------                                                                                      

                                                                                      Législatives de 1981                                                                           
                                                                                  
                                 Qué dramâticos fueron los destinos de 
                 Tchimo y Élisabeth (Carmen = Élisa) 


 
Le navire ralentit déjà son allure, bientôt je vais débarquer à Marseille, ce matin là, le temps est à l'orage,*une joie sauvage m'envahit*, cette fois libre de mes actes je vais pouvoir agir sans aucune discipline à subir

Quelques mois plutôt, j'avais été libéré de 34 mois de service militaire après avoir été muté à Sétif à la 31eme flottille Héliporté des commandos de la marine, je venais de rompre avec ma fiancée Danièle Mendoza domiciliée à Gambetta que je fréquentais depuis des années et j'ai mal.

Je me remémorais mes années d'enfance, et les différentes époques de l'évolution de ma personnalité où chaque jour m'apprenait m'être trompé la veille, ce fut l'âge ou je m'accordais une excuse erronée à chacune de mes petites erreurs, l'âge où je fus heureux.
Une valise dans chaque main, les oreilles bourdonnantes, je suis les passagers se dirigeant vers la passerelle, je ne tiens plus en place, dans un moment je serais dans *micheline pour arriver au >>bout du voyage<<, j'entend le chef de gare dire Toulon, tout le monde descend.

Je me dirige vers la sortie, cette pluie fine est pour moi un présage de bienvenue, mes bagages mis à la consigne, je m’éloigne en marchant droit devant moi pour aboutir sur une immense place, de nombreuses personnes protégées par un un parapluie attendent leur bus, certaines ont un regard étonné en me voyant nu-tête, trempé, avancer sans accélérer l'allure je rentre dans un bar, au comptoir je commande une boisson chaude, je m’inquiète auprès du barman d’une rue du centre ville où je dois me rendre.

 Une femme âgée m’ouvre, je l'informe de mon identité, je la suis dans une pièce très vaste, elle se déplace avec peine, je lui relate ma situation, la brave dame parait choquée à l’idée que je sois séparé durant ma scolarité de ma famille. 

''Dans une ville comme celle-là dit-elle!'', J'ai fait mine de l’approuver, ainsi quelques heures après avoir débarqué, j’ai trouvé à me loger.

 Je me suis endormi très tard, j'ai longtemps écouté la pluie, c’est pour moi ma première nuit libre de mes décisions.

 Les jours se succèdent suivant un programme d’études bien déterminé, la fin du mois de décembre approche, l'année 1958 s’écoule, j'ai réussi l’examen d’essai du premier trimestre, des élèves sont éliminés.

 La vieille dame remplace ma mère en insistant souvent sur le fait que je me couche trop tard, je décide de changer de pension.

 J'ai pu trouver à me loger au Mourillon, la personne m’ayant hébergé, une quarantaine d’années me présente ses enfants et son mari.
 
 Quelques jours plus tard, à ma sortie des cours, un camarade propose de me déposer à mon domicile, dans son scooter nous voilà partis, nous n’allons pas loin, je me sens aller brusquement aller de l’avant à la suite d’une forte secousse, et projeté à quelques pas de là. le piéton se frotte la cuisse, mon ami s’affaire sur sa Vespa, je ressens une vive douleur au poignet.

Peut après, j'entre dans ma chambre, salue au passage la propriétaire faisant sa lessive dans la cour, la fenêtre est ouverte, elle m’observe, je tente d’enrouler un foulard autour de mon poignet, je lui relate l’incident, il vous faut voir un docteur dit-elle, puis elle vient remplacer le foulard par une bande VELPEAU.

Je m’éveille comme à l’accoutumée vers les sept heures du matin, le réflexe de sauter du lit est balayé par les quelques jours de repos prescrits par le médecin, je somnolais encore lorsque la porte de ma chambre s'ouvre brutalement, la propriétaire légèrement vêtue, confuse, surprise et s'excusant referme la porte en se retirant rapidement, tout devient calme.

 Un peu plus tard, elle frappe à la porte, elle tient un plateau, me propose un petit déjeuner, pardonnez mon intrusion tout à l’heure, j'allais faire votre chambre, je vous croyez parti, je ne prête pas attention à ses paroles, mon regard ne peut se défaire des charmes de la femme, elle s’en rend compte, pose le plateau pour se retirer, je bafouille quelque chose au sujet de mon poignet, ça freine son élan et me conseille des massages, je défais la bande, elle s’avance et saisit la bande VELPEAU et *bande mon poignet.

 Je sens son corps dur, le bout de ses seins pointe le tissu, brusquement elle quitte la pièce et revient peu après, pommade et bandes dans ses mains, elle porte une robe de chambre, puis c’est tout, elle se retire d’un trait.

 Je reprends les cours, mon esprit ailleurs, mes professeurs me conseillent d'être plus attentif, étourdi et souvent absent, je finis par ne plus être interrogé, il s’en faut de peu que je sois éliminé à l’examen du second trimestre.

 Cet après midi là, je suis appelé au bureau du directeur, surpris en l’écoutant me dire, une tante de passage à Toulon demande à vous voir, on fait rentrer la tante, stupéfaction en la reconnaissant, vêtue d’un tailleur gris, elle parait encore plus belle, le directeur lui lance plusieurs œillades de convoitise, il ne refuse pas lorsqu'elle demande mon après-midi.

 Trois heures après, mon pucelage s’envole dans un hôtel de la ville, la femme s’acharne sur moi, je sors de la bataille plein de marques, déçu mais guéri d’elle.

 L’examen final approche, il me faut quitter le Mourillon au plus vite, la propriétaire sent mon indifférence et prend des risques.

 Ses enfants semblent moins aimable, le père se querelle presque chaque soir des éclats de voix me parviennent.

 L’atmosphère est lourde, ce matin je profite de leurs absences, on me croit au collège, je prends mes affaires et laisse un mot avec le montant de deux mois de loyer. 

 Pierre un ami m’héberge et m'invite à l'occasion de l'anniversaire de sa fiancée, quelques couples dansent lorsque j’arrive, je fais connaissance de Nicole Garcia sa promise

 Je me sens mal à l’aise, oppressé, gêné par ce monde que je ne connais pas, j’avale coup sur coup deux verres de gin, j’assiste à la fête mon esprit ailleurs, une nouvelle dose m’apporte l’aplomb, l'heure tardive m’oblige à rompre.

C'est jeudi allongé sur le divan j’écoute des disques de Jacques Brel, lorsqu'on frappe, Nicole est devant moi, je lui dit Pierre est chez le coiffeur, il ne va pas tarder.

 Une semaine plus tard,  la fille lascive, et sensuelle, se donne et se redonne cela m'est arrivé qu'une fois d'avoir eu sans arrêt durant toute une nuit autant d'orgasmes - Vingt quatre heures après, sans domicile, une valise dans chaque main, je perds un ami.

*Bien plus tard, j’apprendrai par Nicole la naissance de notre fils Raymond, je ne l'ai les vu qu'une seule fois, nous avons été déçu (curieux la sexualité), j'ai tenté en vain de les revoir en me rendant dernièrement à la Seyne sur mer ou vivait sa famille, puis au commissariat de Toulon, je souhaitais les revoir, et surtout revoir notre fils, j'apprendrais qu'elle partageait sa vie avec  un agent des forces de l'ordre, et je n'ai plus insisté.

 Laissant mes frusques dans un bar, je me rend dans un autre quartier du Mourillon avec l’espoir de trouver à me loger, la rue s’arrête au numéro12, *tout s'arrête là! devant l'entrée de l’immense maison portant ce dernier numéro une personne s’affaire au nettoyage, je m’informe, elle me répond dans un accent italien très prononcé,
tournez à droite la rue se prolonge à une cinquantaine de mètres.

 je me rend au numéro 18, je sonne une fois, deux fois, rien! personne ne répond, je retourne sur mes pas, la dame du n°12 est toujours là, j’arrive à sa hauteur, merci Madame, j’ai trouvé porte close, je repasserais plus tard.

 J’allais m’éloigner, en m’excusant je sollicite une autre information, je lui parle de ma situation, elle réplique vous pouvez trouver, personnellement je n’ai jamais hébergé d’étudiant chez moi, j'ai rétorqué pourtant cette villa est immense, elle sourit et me demande d'entrer.

Dans la cour, plusieurs cerisiers en fleurs au milieu de rosiers blancs donnent l’impression d’un petit paradis, j’escalade les quelques marches me séparant du perron, à ses extrémités 
deux portes fenêtres donnent sur deux grandes pièces, au milieu la porte principale.
   
Je suis mon guide le long d’un corridor suivi d’une marche d’escalier, au rez-de-chaussée, à droite le grand salon et la cuisine, à gauche une pièce servant d'atelier de couture et une salle d'attente.

 Quelques marches franchies, le premier étage avec deux chambres et une salle de bains,
au second deux nouvelles chambres, la visite se termine sur une terrasse, une vue superbe complète le charme de la vaste demeure.
Je répète sans cesse, ce serait formidable!, elle répond nous ferons une exception si mon mari veut bien vous héberger ces prochains mois, je prends congé en promettant de revenir le dimanche matin connaître leur décision.

 Je passe les quarante huit heures me séparant du rendez-vous dans une chambre d’hôtel à préparer mon programme de révision, je me suis aussi fait couper les cheveux, je me surprend à penser, pourvu que ces personnes n'aient pas de fille.

 Il n’est pas encore onze heures, c’est je jour ''J'', vêtu d’un complet léger, ma chemise blanche ressort favorablement, je me rend au Mourillon, le portail s’ouvre dans la salle à manger, l'homme me tend la main, de nouveau je relate mon histoire, répond à ses questions, il consent à me louer les chambres du 2ème étage pour 30 francs par mois, je vais me confondre en remerciements lorsque la porte s’ouvre, une jeune fille, quinze ans à peine s’avance prononce un bonjour indifférent, puis ressort après avoir pris quelques livres, en me faisant repenser à mon souhait...!

 J'entame le troisième trimestre, le désir d'ouvrir mes bouquins ne résiste pas à l'envie de sortir, je rentre très tard, un matin la dame en me servant le petit déjeuner me sermonne, il vous faut rentrer plutôt, vous n’étudiez guère!, s’il est vrai que votre repas du soir est la cause de vos sorties, nous sommes disposé à vous l’offrir, j'ai repris mes études avec sérieux, au moment où mes camarades terminent leur révision.

 Dans la salle à manger, la soupe est servie, à ma gauche Madame Dada, à droite son mari, j'ai en face de moi, Elisabeth portant une robe rouge la rendant encore plus jeune, à ses côtés Jean orphelin de père et de mère que cette famille reçoit une fois par semaine depuis plusieurs mois, sur le meuble en face, le buste d’un petit garçon taillé dans le plâtre est celui de leur enfant décédé dans sa douzième année.

 Les égards dont on m’entoure m’oblige au respect des heures d’entrée, un soir pendant le souper, la discussion s’engage sur le prochain départ de leur fille en Angleterre dans un groupe scolaire, je me sens contrarié, ce fut la première fois ou j'ai ressenti une force qui aurait raison de ma volonté.
Les jours suivants, je me languis d'être au domicile; avec impatiente j'attend la fin des cours, pour me
retrouver dans ma chambre dans l'attente du souper, et si prés d'Elisabeth qui avait engendré des sentiments inconnus, je me sentais comme ensorcelé.

Un dimanche, je refuse l’invitation de ces gens allant passer l’après-midi à la Sainte Baume, l'orphelin les accompagne.

Je m'éloigne rapidement, un peu plus loin, je guette leur départ, me voila dans le corridor, sur la droite une penderie, j'enfouie mon visage dans l'imperméable d'Élisabeth.
 
Dans ma chambre, je m'interpelle et les heures passent, je ne sais plus ou j'en suis et je décide de quitter cette maison, en hésitant je prépare mes affaires, les heures passent.

 La propriétaire est là, m’interrogeant du regard, il me faut partir Madame, pourquoi? que se passe-t-il?, je cherche un prétexte qui parait ridicule, la soupe m’est amenée inutilement.

 Il est minuit, je décide de ne pas aller plus loin, nouvelles hésitations, sans trouver le sommeil la nuit se termine.

 Au matin, 48 heures après, dans la cuisine, je prends le petit déjeuner, la dame est bouleversée, elle veut savoir et insiste, il faut que je parte, il me faut partir, pourquoi? j’exprime ce que je ressens et mon désespoir, c’est une gamine de 15 ans s’écrit-elle!, mais c’est pour ça qu’il me faut partir Madame!

 Je me réfugie dans ma chambre où je m’enferme, je manque les cours une fois de plus.

 Dans le salon, le père, la mère, Me PAUL Directeur de l'ANPE leur ami, que je ne connaissais pas, forment un conseil de famille, ils décident de ne rien changer.

 Je reprends ma révision, je donne quelques leçons de math à Elisabeth, pendant un de ces cours, l’algèbre n’est pas le plus fort, je lui demande de répéter ce que je viens de dire, son regard brillant me fixe, j’essaie de donner le change en parlant, Je ne sais plus quoi faire, ses lèvres se pincent, ses yeux toujours fixés sur moi, des larmes coulent sur ses joues, j'appelle sa mère, Elisabeth ne cesse de murmurer, méchant, méchant…..

 Ce jour là, à la plage, l'orphelin nous accompagne, avec facilité Elisabeth nage, Jean la suit, je fonce en brassant l'eau à l'arraché, si je cesse mes mouvements je coule, je ne sais pas très bien nager, voilà que le bougre retourne, je m’accroche en buvant plusieurs tasses, j’atteins le rivage, personne n’a rien vu.

 L'impalpable mène la danse, Elisabeth en me coupant des ongles trop longs, des cheveux trop épais, m’apporte la nourriture dont j’ai besoin, le lien se resserre, le locataire devient plus intime, je participe à toutes leurs soirées.

 Ce matin là, je descends les marches conduisant au premier étage, à ce niveau je me trouve, Elisabeth dans sa robe écarlate s’avance, sans réaliser nous sommes dans les bras l’un de l’autre, l'espace d’une seconde elle se libère et se réfugie dans la salle de bains, je n'ai jamais pu me remémorer cet instant sans chialer. 

 Une semaine avant à la sainte baume j'ai prié pour avoir l’amour d'Elisabeth, je croyais encore au Père Noël, je me prosterne ce même jour dans l’Eglise du quartier pour remercier la Vierge.

 Le merveilleux bonheur de ces jours là, m’a comblé pour toujours d’un des plus beaux miracles de la vie: L'amourdu moins c'est ce je croyais, *j'aurais du me faire la malle; et nous éviter le drame qui allait s'en suivre, dont ma stupidité et ma culture en étaient les causes. 

 Les jours passent et ne se ressemblent pas, les premiers rayons de soleil réapparaissent, nous sommes sur la terrasse, c’est une nuit sans lune, il fait bon main dans la main Elisabeth et moi, sa mère raconte une belle histoire je leur promet le bonheur, ce n’est pas la première fois que je répète à celle qui me traite comme son fils de les rendre heureux, et les jours passent.

 Dans le jardin, nous sommes assis, à mes côtés Elisabeth, les paroles du malheureux orphelin résonnent: ''elle ne t’aime pas'', j'aurais pu faire ce que je voulais d’elle, et je l'ai respecté; je la respecte aussi, mais des sentiments désagréables me tourmentent.

 Elisabeth me confie qu'un parent âgé l'a contrainte à avoir des rapports sexuels, lorsqu'elle avait douze ans, suffoquant et blême, j’appelle sa mère, l’instruisant de la chose, je la supplie d’accepter mon départ, mon amour est violent, je me sens animé d'un grain de folie, ma passion me fait peur! 


J'avais toujours rêvé d'épouser une fille vierge; CAUSE de notre malheur, j'étais jeune et incompétent, c'était la culture en Algérie à cette époque, en tous cas c'est ainsi que je l'ai vécu, je ne vivrais qu'avec le remord, et je n'ai cessé de le regretter, avec l'espoir qu'elle pourra me *pardonner, d'autant que j'ai fait FI de la franchise d'Elisabeth;  de son statut de victime, et que moi-même n'étais plus vierge.
Mes affaires sont prêtes, barricadé dans ma chambre, derrière la porte, la mère en pleurant m’appelle, me parle de son fils mort, me conjure de rester, pour elle c’est comme si «Dieu» en m’envoyant vers eux voulait la consoler.

 Elle m’affirme contre vent et marée la virginité de sa fille, ce même jour, je coince le parent dans un coin de la ville bégayant et surpris il reconnaît, pourtant dans une école d’ingénieur, c'est un brillant élève.

 Madame DADA décide d'emmener Elisabeth chez un médecin pour qu’il atteste la virginité de sa fille!, le père est au courant, triste mais ferme me laisse seul juge, je lis un immense chagrin dans ses yeux et je ne pars pas.

 Ma dépression nerveuse s'amplifie, un médecin prescrit un traitement, dans l’immense maison le drame continue, j'ai failli terminer à l'hôpital Saint Anne à Toulon, je ne suis resté qu'une heure et me suis échappé.

 Le lendemain à l’heure de l’angélus Elisabeth est auprès de moi, je tente de l’embrasser, je la vois stupéfait, essuyant ses lèvres en disant, c'est sale!.

 Quelques jour après, dans la salle à manger, je pose ma main sur le buste de son fils comme le demande sa mère et je promets d’épouser Elisabeth.

(((***Je n'aurais pas du en faire un monde de sa virginité en nous infligeant le chaos et le drame qui s'en est suivis, lorsque j'en ai pris conscience le mal était fait et découvert l'incroyable omnipotence de l'amour.)))

((Ma pauvre belle mère m'avait dit, un jour
tu rencontreras une femme qui te fera payer
notre souffrance, comme elle a eu raison,(KARMA)
 j'ignorais que mes frères accoquiné à des voyous
 marseillais allaient tout faire pour me perdre, tel que relaté dans mes message personnels:
 partie 1 e 2.))
 
Cette fois l’examen final est à trois jours, malade du ciboulot, je vais tenter l’impossible:

Tout le programme sur mon bureau; ces livres, je dois les parcourir dans ce délai. 

Les soixante candidats attendent calmement l’heure des premières épreuves, je me sens bouillir, les professeurs sont déroutés, jamais interrogé, souvent absent, selon ma belle mère qui s'en était informé, j'avais obtenu les meilleures notes de la promotion.

Les lettres de ma mère tout le long de l’année scolaire expriment ses craintes, mon retour est pour bientôt, elle a attendu impatiemment la fin du stage et nous y sommes.

Que vais-je devenir sanglote Elisabeth, je la serre contre moi, je l'aimais éperdument, et fait la promesse de revenir.
Une valise dans chaque main je retourne au pays, ma mère ne peut retenir son émotion, elle est surprise, n’ayant pas été avisée de mon retour, mon père et mon frère Guy arrivent de leurs occupations et partagent sa joie, Georges est encore un bébé, ils sont satisfait de mes résultats scolaires, je relate ce qui se passe,  Elisabeth est enceinte.

Tu vas retourner et faire ton devoir me dit ma mère, mais avant je vais leur écrire !

Par retour de courrier, j’informe Elisabeth, ses lettres sont brûlantes, naïves, les miennes ne le sont pas moins.

J'obtiens un congé administratif de quarante cinq jours.

Au Mourillon dans la petite église, je tiens ma promesse, ma mère pleure et rit en même temps, Elisabeth est très belle dans sa robe de mariée.
                         
Les jours suivants je les passe dans ma chambre, souvent en se donnant de toutes ses forces mon épouse réussit à m'apaiser.

Mon congé se termine, je dois repartir, et reprendre mon activité, ma belle mère promet ma mutation à Toulon et refuse le départ de ma femme dans l’immédiat, mais convient qu’elle me rejoindra rapidement, durant plusieurs mois mon attente sera vaine, je sollicite un nouveau congé sans solde pour rejoindre Toulon.

J’essuie un refus, je plaque l’employeur et laisse mes parents bouleversés. l'année 1959 s’est écoulée, il me reste le montant de trois mois de salaire.


J’atterris à nouveau, je franchis le seuil de la grande maison, ma belle mère surprise s’empresse d’aviser Elisabeth de mon arrivée, je cours vers sa chambre, ma drogue est là, pleurant de joie elle se blottit dans mes bras, je m’écroule sur le lit, elle me suit, un peu plus tard j’embrasse ses parents.

Tu devrais être gentil avec maman dit souvent Elisabeth, ma détermination à vouloir vivre seule avec elle, est une nouvelle source de conflit.

Ma belle mère a obtenu ma mutation à la DCAN de Toulon, mais par l'épreuve qui nous fut donnée de vivre, je manque très souvent de me rendre au boulot, et allait recevoir une lettre de licenciement de mon employeur.

Nous sommes au mois de juillet 1960, la naissance de Flore adoucit notre vie, c’est mon réveil matin, mais ce rayon de soleil ne peut venir à bout de ma dépression, jusque là je n'avais jamais connu de désagréments judiciaire, pas même la moindre amende. 

Fatche de con, jusqu'ou l'AMOUR peut vous entrainer?

Ma belle-mère est dans le salon, elle coud, j'entre en disant je veux vous parler, que veut-tu? permettez moi de partir avec Elisabeth et Flore, je suis malade et si vous désirez me voir guérir, acceptez!, madame DADA s'y opposait.

Ce même jour, je supplie mon épouse de m’aider, je lui relate ma conversation avec sa mère, je quitte tous les soirs le domicile. 

Mon épouse finit par accepter de venir à ORAN, n'ayant plus d'argent, je compte reprendre du service à la D.C.A.N. (j'avais exercé depuis mes 15 ans, et obtenu 3 années plus tard le diplôme *D.A.M), je comptais expliquer à la direction ma situation, j’ai pris les billets d’avion, mon malheureux beau père revient d’une convalescence qui l’a retapé, toute cette salade le dépasse, si ça continue, c’est la rechute, cette pagaille risque de lui faire perdre les kilos qu’il a pris.

Je languis d’être à jeudi pour embarquer, ce matin là, je m’éveille tôt, j’appelle Elisabeth , pas de réponse, elle doit être à la cuisine!, je continue à me raser.

Ma toilette terminée, je parcours les pièces du Rez-de-chaussée, il n’y a personne.

Dans le jardin la servante est occupée au nettoyage et semble ignorer où elles sont.

Je suis inquiet, les heures passent, le portail grince, c’est mon beau-père arrivant du travail, il me demande où sont sa femme et Elisabeth?

L'avion décolle dans quelques heures! j’imagine un tas de choses, il n’y a pas de fumée sans feu, peu après la porte s’ouvre, ma belle mère est là, son regard est dur.

Où sont ma femme et ma fille? elle me répond à la clinique Sainte Vincent, une parole en italien à son mari: ''Te lo spiego''.

Je suis dans la rue, ma voiture démarre rapidement, me voilà dans le parc de l’établissement médical où je me gare.

Je me précipite dans le hall, j'informe une infirmière de mon identité, elle me dit d’attendre et s'éloigne.

Je suis mort d’inquiétude, l'infirmière revient et me dit: votre femme est ici, votre fille aussi, le médecin interdit provisoirement les visites, mais sa mère en sort à l’instant lui dis-je, elle bafouille, bredouille, hésite et réplique, le médecin s’oppose à votre visite, votre femme ne veux pas vous voir.
J’ai sûrement mal entendu, en sanglotant je m'écroule sur un siège, je demande à voir ma fille, l’infirmière s’éloigne et revient, dans ses bras mon bébé, peu après elle m’arrache difficilement Flore pour aller la remettre à sa mère, je suffoque en suivant la femme vêtue de blanc qui me demande de la suivre, elle m'invite à parler devant la porte fermée du numéro 9, de l’autre côté c’est le silence, quand tout à coup Elisabeth frappe la porte fermée, en hurlant au secours, je suis paralysé, je n’ai plus de voix, tel un ivrogne, je descends les marches me conduisant au palier.

J'entends une communication téléphonique, on avise la Police de ma tentative de forcer la porte d’une malade, je m’en peux plus, je m’affaisse à nouveau, je tente de parler, de dire ce qui s’est passé, les mots ne sortent pas, je suis haletant, le souffle me manque.

Le fourgon noir est déjà là, quatre policiers en tenue, suivis d’un commissaire font irruption dans la salle, on me passe les menottes, je tente de protester, je n’ai pas touché à la porte!

Ah! oui rétorque le commissaire, allez embarquer moi ça!

Le commissariat du quartier me semble un enfer, ballotté d’un bureau à l’autre, je débite ma peine, on s’en fout, tu as battu ta femme, tu l’as menacé de mort, les yeux me sortent de la tête, ces fauves m’abrutissent de questions, tentent de me faire avouer leurs grossiers mensonges.

«BEN! SI C’EST ÇA LA POLICE!»

Ma faiblesse les rend dingues, on me bouscule, mais de là à me faire dire ce qu’ils prétendent, je préfère les voir crever de rage, ma belle mère arrive une boite de cartouches dans la main suivie d’un agent tenant une carabine.

Les poignets liés, j’atterris en cellule au Commissariat Central.

Ne t’inquiète pas, demain on te rendra ta liberté, allez manges!

J’avale une bouchée que je crache aussitôt, je me languis d’être devant les juges, je compte bien me défendre et m’expliquer.

Une nuit d'orage interminable, le matin enfin, la porte du cachot s’ouvre, un policier me restitue la montre et les lacets de mes chaussures retirés la veille, peu après un fourgon m'emmène au Palais de justice, un inspecteur m’accompagne et me dirige dans un bureau.

je suis surpris, je constate qu’il n'y a qu'une seul homme accompagné d’une secrétaire, où sont donc les autres? peut-être que pour mon cas, un seul magistrat suffit!( je pensais être présenté devant un Tribunal), ironie, l’homme sur un ton coléreux, poursuit un interrogatoire que je connais par cœur depuis la veille, consternation il me fait taire à chaque tentative de dire la vérité.

Je m’énerve et je l’envoie sur les roses, il n’y a pas dix minutes que je suis dans la pièce, signez me dit-il, rien à faire, la méthode durcit et je ne signe rien, d'une seul trait il est debout, les yeux exorbités, en prison dit-il à deux agents de police qui viennent d’entrer, après qu’il ait actionné une sonnerie.

Je n’ai pas le temps de me rendre compte que mes anges gardiens se précipitent sur moi comme sur une proie et «vlan», ce n’est pas du chiqué, je change de quartier.

«BEN, SI C’EST ÇA LA JUSTICE!»

Je transpire comme jamais; comme un automate je franchis une porte derrière mes guides, je descends quelques marches, je tourne à gauche, un couloir, au fond encore une porte en fer attaquée par la rouille, une clef dans la serrure, un tour, puis deux et plus rien, ils attendent quoi, le déluge? mais non de l’autre côté une clef s’actionne, la lourde s’ouvre, je change d’hirondelles.

Deux hommes vêtus d’un complet de croque-mort coiffés comme les facteurs m’emmènent en grande pompe le long d’un tunnel dont je ne vois par la fin, il fait noir, un faible éclairage permet de nous distinguer, soudain, sautez, me dit-on!

Je suis leur exemple, je saute, c’est une flaque d’eau, je continue de suivre le mouvement pour arriver devant une immense grille, derrière l’obstacle c’est la prison, un surveillant me dirige au vestiaire.

- Allez déshabilles-toi!

- J’enlève mes chaussures, ma chemise et le tricot.

- Ton pantalon!

- Ton slip!

- Alors tu l’enlèves ce slip?

-Me voilà nu!

-Abaisses-toi!

-Quoi!

Abaisses-toi comme ça là, et prenant la position que nous prenons tous qu'on va caguer, il donne l’exemple, un peu plus un peu moins, au point où j’en suis, je m’exécute, j'ai appris par la suite, qu’en m’abaissant, si j’avais caché quelque chose dans le cul, il s’en serait aperçu.

Mes papiers, ma montre, mes lacets retirés, on me charge de couvertures, draps et couverts ,je suis le guide au premier étage encore une porte, des escaliers, puis une infinité de petites portes numérotées avec fenestrons au milieu, arrivé à la n°68, j’espère encore, mais lorsque à l’intérieur de la cage, la porte se referme, je subis une telle détresse qu’aucun écrit ne peut exprimer.
J’hurle désespérément, c’est un prêtre qu’il me faut, de l’autre côté on s’interroge,
j’entends dire, sûrement un CABESTRON, laisses tomber!

 
Mais ils finissent par rendre compte, un curé est là, ses paroles résonnent, mon pauvre enfant soyez courageux, demandez pardon à «Dieu» de vos péchés et de là il n’en sort pas, je n’en supporte pas davantage, je le bouscule, je lui crache au visage, il s’affole, sonne le gardien et s’enfuit apeuré.

«BEN SI C’EST ÇA LA RELIGION!»

Cette première incarcération comment la relater, les mots n’existent pas, à genoux, mon visage sur la paillasse, je griffe le sol de désespoir en appelant Elisabeth, Elisabeth, ma souffrance s’accompagne de gestes de révolte, la cellule se transforme, de la paille partout, la paillasse c'était avant.

Je refuse ma nourriture, le surveillant chef tente de me calmer, me fait espérer une visite, me donne de quoi écrire, ce fut la première fois ou je fus mis *innocent en prison, et comme nous le verrons ce ne sera pas la dernière.

Rien ne pouvait adoucir mon désespoir, je ne trouvais pas le sommeil, mes révoltes souvent se transformaient en écrits rhétoriques et brûlants adressés à ma femme.

Jusque là en *pleurant mon angoisse s'apaisait, mais à ce stade plus rien ne m'apportait un peu de répit.
(Le Juge d’Instruction, c’est comme ça qu’on l’appelle, celui là s'appelle CECALDI n’a jamais autorisé d'expédier mes missives, je l'apprendrais par Elisabeth trente ans plus tard dans des circonstances relatées à la fin de cette première partie du manuscrit.)

C'est mercredi après-midi, jour de visite, peut-être qu’Elisabeth viendra, mon numéro de cellule est appelé à l'interphone, je trépigne d'impatience, je suis le gardien, pourquoi la direction du bureau du surveillant chef?, un huissier en civil est là, il me signifie une demande en divorce, je n’en peux plus, on me soutient pour rejoindre ma cellule.

Après avoir avalé du gardénal que je me suis procuré cette nuit là, je m’ouvre les veines, mon poignet gauche est frappé à la même entaille une douzaine de fois, le gardien de service finira par en rendre compte, des bruits de pas et de portes me parviennent, des discussions s’engagent à l’étage au-dessous, seul le directeur de la maison d’arrêt peut autoriser d’ouvrir une cellule la nuit.

Une heure plus tard, on me transfère à l’hôpital, du lavage d’estomac à recoudre la chair, le mal m’est agréable.

Mes parents ont reçu anonymement la coupure de journaux relatant mon arrestation, ma mère dépêche mon père de venir à mon secours, au parloir, mon pauvre père le regard triste ne semble pas perturbé, il ne me dit pas un mot, si ce n’est *pourquoi tu pleures.       

Le lendemain un maton m’interpelle, qui est ce monsieur qui est venu vous voir? je répond mon Père.

Le surveillant me dit, il vous aime, je l’ai vu  dans l'une des marches de l'escalier à la sortie de la maison d’arrêt, assis, la tête dans ses mains en train de sangloter, j’ai tenté de le calmer.

Quatre mois plus tard, le Tribunal me condamne à treize mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve pendant trois ans.

L’énorme porte d’acier s’est refermée derrière moi, je suis libre, mon père m’attend, je veux revenir chez les auteurs de ma détention, mon père fini par accepter de me suivre.

A travers le vitrail d’une porte fenêtre, je vois un visage livide, celui d’Elisabeth.

Elle m’aperçoit, quitte la pièce précipitamment.

Sa mère arrive, m’ouvre la porte, d’un éclair je serre ma fille dans mes bras, mon père est sur mes talons, par son intervention, ils ne se sont pas revus depuis le mariage, ma belle mère m'autorise une entrevue avec ma femme.

Pendant qu’ils s’expliquent, je franchis les marches me séparant de la chambre où elle s’est réfugiée.

Dans la petite pièce dans un coin de mur, elle est là, le dos tourné, les bras ballants, elle regarde ses pieds, doucement je m’approche, elle ne bouge pas, ses mains se crispent, s'ouvrent et se ferment, je dis doucement Elisabeth, c'est vraie  tu veux divorcer?

D’un coup elle se blottit contre moi, en sanglotant, dans l’heure suivante, ma belle-mère remet tout le monde d’accord après m’avoir fait accepter de reconnaitre de fausses accusations à son égard, je reconnaitrais tout ce qu’on voudra.

Le cauchemar semble se dissiper, toute la famille accompagne mon père en gare, le train va partir, ma belle-mère les larmes aux yeux l’embrasse, et nous nous faisant de belles promesses.

Je ne dois pas être le premier à l'avoir vécu, tous ignorent ma transformation la première incarcération est dangereuse, on ne guéri jamais d'une première incarcération la souffrance que j'ai enduré aura des conséquences, la première sera celle d'y retourner et d'évoluer de la délinquance primaire dans le milieu.

 On se comprime, on cache des réactions indicibles, elles vont vous arbitrer et diriger malgré vous, la tension nerveuse comprimée va être une source d’explosions.

Puis c’est le réveillon de Noël, je décide de sortir pendant la veillée prendre un bol d’air pour éviter les effusions de minuit.

Il est une heure du matin, sur la pointe des pieds, je franchis les marches, je suis dans notre chambre, braquant ma torche sur le visage de ma femme, je lui demande de s’habiller pour m’aider à retirer ma voiture en panne, du milieu de la chaussée à quelques pas de là.

Celle-ci refuse de se vêtir pour si peu, passe un peignoir, au passage je laisse un mot dans la cuisine, je demande à Elisabeth de prendre place dans la voiture prétextant de lui montrer la manœuvre à faire.

je me porte près d’elle, un grincement de pneus déchire le silence, en un rien, je sors de la ville, pas un mot n’a été échangé.

Le véhicule file, avale les kilomètres, je romps le silence, je t’enlève, d'un élan elle se blottit contre moi, c’est bien beau mais je suis fauché, j’ai signé un chèque sans provision pour faire le plein d’essence.

Pendant le trajet, mon épouse m'avouera le piège à la Clinique Saint Vincent élaboré par Mr PAUL, Directeur de la NPE 

Je me rend à Aix en Provence, aux Milles chez ma cousine Juliette EGIO, tôt le matin je sonne à sa porte.

Je l’informe de ce qui se passe, on habille Elisabeth, on m’avance de l’argent, je me dirige vers Sisteron puis Gap pour atterrir au barrage de SERPENSON, là ma cousine Eliane, et son mari Angelo chef d'équipe au barrage nous héberge, ce sera notre lune de miel dans la neige.

Un mois sans Flore, je décide de partir seul chercher ma fille, Angelo me conseille d'aller avec ma femme et de revenir, il me trouvera du travail.

Je ne suis pas revenu, les évènements d'Algérie me font changer d'avis, Elisabeth  réussi à nous faire remettre notre fille, nous embarquons dans la même journée, la Caravelle atterrit sur ma terre natale.

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DRAME:
Des années plus tard j'apprendrais qu'Angelo avait eu un terrible accident, un énorme bloc de pierre était tombé sur lui, il mourra lorsque le cailloux sera retiré, ma cousine ne s'en remettra jamais.
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Monsieur le Juge de l’application des peines informé par les beaux-parents de mon départ déclenche un avis de recherche, un inspecteur de police du quartier me signifie une convocation de me rendre à Toulon si je ne veux pas voir mon sursis révoqué à 13 mois de prison ferme, je ne pars pas!

Mes parents sont inquiets et tentent de me raisonner, les lettres de ma belle mère sont là pour leur donner raison, trois mois plus tard deux agents de police me ''lèvent'' et m’obligent au respect de la loi, je débarque à Marseille, ma femme et notre enfant sont restés chez mes parents.

Je prends pension à Toulon dans un hôtel à bas prix.

Le Juge d’application des peines, Me ARESTAIN m’impose une visite par semaine et me parraine d’un guide assistant Mr Renault, pour un reclassement, je dois lui rendre compte de mes faits et gestes.

Quelques jours après, Me FEROUCHO DADA mon beau-père surveille ma sortie d’un restaurant, reviens à la maison, nous n’avons qu’Elisabeth, il n’a pas besoin d’en dire davantage, je le respecte et je l'aime.

Un peu plus tard ma belle-mère qu'au fond j'aimais aussi, me promet la facilité, nous allons vous aider, je refuse, mon esprit encore chaud de l’incarcération, chaque semaine en me rendant au Palais de justice pour les contrôles, je passe devant l’énorme porte de la prison et ça bout dans ma tête, je ne suis plus le Raymond d'Oran.

«LE TECHNICIEN MARTI NE SAVAIT PAS QU’IL NE FALLAIT
PAS BATTRE UNE FEMME MÊME AVEC UNE FLEUR».

je n'ai jamais frappé Elisabeth!

(((Me PAUL, en tant que directeur à la N.P.E. aurait été bien inspiré de m'aider à trouver un emploi, ce dernier à commis un CRIME, étant donné les CONSÉQUENCES en mettant au point une telle cabale à la clinique Saint Vincent, il aurait pu me raisonner et trouver les mots, pour me faire entendre raison, sur la virginité de mon épouse, en insistant sur le fait qu'elle fut abusée à 12 ans par son cousin germain, et sachant l'omnipotence de l'amour que je portais à  Élisabeth prise entre le feu et la glace, néanmoins je n'ai cessé de m'interroger sur les raisons profondes d'Élisabeth d'avoir fonctionné dans une telle machination, je ne l'ai jamais interrogé à ce sujet.))).

Lorsque vous avez été emprisonné une fois, vous serez un délinquant à vie, malgré vos efforts pour vous reclasser. 

(Selon moi le seul *mobile, injuste et erroné du comportement de ma belle mère si Elisabeth s'était rendue en Algérie fut la peur de ne plus revoir sa fille; quelle autre mobile pouvait-elle avoir, sinon elle aurait été complice de Mr PAUL).
 
Elisabeth dans chaque lettre m’écrit son impatience d’être auprès de moi, et de sa famille, je me languis aussi, mais je n’ai pas de maison et je finis par accepter l'aide de ses parents.

Ma belle mère a trouvé un deux pièces en face de chez elle, je refuse d’être aussi près, j'accepte un appartement à l’opposé de la ville, pendant quelques jours, c’est l’aménagement, Elisabeth peut venir!

J’ai hâte d’avoir ma petite dans mes bras, bientôt je serai père pour la seconde fois.

D’une terrasse à l’aéroport de Marignane je suis l’évolution de la Caravelle, le mistral souffle, je me sens bouillir, je la vois, on s’affaire autour d’elle, une hôtesse tient ma fille, ils prennent place dans un petit car qui se dirige vers la sortie, je dégringole les marches, me voila dans la grande salle de l'aéroport.

A travers les larmes et les baisers nous nous promettons un grand bonheur.

***Malgré mes démarches pour obtenir un emploi, je demeure inoccupé, mon épouse m'accompagne, comme magasinier chez un grossiste, des promesses! livreur de fromages! refus, dans un journal comme pigiste c’est Élisabeth qui parle pour moi, rien à faire! même sort dans ma spécialité, je propose à un magasin de télévisions de m'employer comme dépanneur, même sans salaire, c'est vrai.!, j'essuie un refus!

Le bureau d'approbation va avoir un délinquant modèle à reclasser, le parrainage de mon délègue Renault est inopérant, malgré sa bonhomie il n’y peut rien, et ses tentatives pour me trouver un emploi n'aboutissent pas.

Plusieurs mois se sont écoulés sans plus de succès, je n'ai plus le sou, ma belle mère a accepté notre essai de vie en solitaire, elle ne paiera plus et nous demande de revenir chez elle, nous refusons, mais mon épouse finira par se laisser convaincre.

Il me faudrait pourtant lui montrer que ma belle mère se trompe, mon incapacité n’est que temporaire, si pour éviter une bataille, il suffit que l’un des adversaires la refuse, là au contraire pour gagner il faut être deux et je suis seul, avec des spectateurs qui assistent à mes débats.

Qui peut m’aider? «Dieu» ou le diable qu’importe, j’accepte!

La solution existe, l'être in averti va se faire mal, là on n’est plus seul, on va trouver l’allier, le conseiller, l’exécutant: TCHIMO.

Je le vois dans le miroir, ses yeux sont clairs et brillants, ses cheveux longs, je fais sa connaissance, ses principes sont différents et je ressens un curieux bien être.

«A DÉFAUT DE GRIVES, L’ON MANGERA DU MERLE»

Je vais réagir, j’ai de plus en plus de mal à ramener au domicile mon épouse, à chacune des visites qu’elle rend chez ses parents, puis ça empire, elle passe deux nuits sous le toit paternel, j'ai toutes les peines du monde à la faire revenir.

Ma décision est prise, je vais suivre les conseils de TCHIMO, toutes les nuits je le retrouve, cette nuit là, je prend la direction vers les hauteurs de la ville.

Un peu plus loin un monument en marbre, une immense Vierge taillée dans le plâtre impose majestueusement son visage, un peu à droite une croix avec un tronc d’église.

TCHIMO s’agenouille et prie, dans ses mains un démonte pneus qu’il cachait sous ses frusques, d’un coup sec, crack!

Le tronc laisse apparaître près d’un kilo de monnaie, de nouveau à la prière, il promet de rendre l’argent plus tard, «la vierge lui a souri».

Je vais pouvoir parer au plus pressé et payer mon loyer, mes connaissances augmentent dans l’arrière salle d’un bistrot, j’assiste à des parties de pokers invité par un bon mec*CHINCO, il ne survivra pas à une partie de poker à Marseille, qui a mal tourné, ou il s'est fait plomber.

''Autour d’une table ronde, huit joueurs avertis tentent de se vider les poches, les billets défilent et mes idées aussi.''

Le lendemain me voilà à l’étude d’un petit livre m’expliquant les règles du jeu, une semaine plus tard, je laisse sur le tapis toutes les chaînes en or et bracelets de ma femme et de sa mère que j’ai pu trouver à la maison.

Et rien à manger, ce soir là, dans un village voisin, de nombreuses caisses sont entreposées devant une alimentation, vers deux heures du matin TCHIMO charge sa 15 CV Citroën, après avoir fait le plein tuyauté d’une essence pas chère.

Pendant plusieurs semaines, Elisabeth se nourrit du même menu, des œufs, du fromage, du chocolat, des fruits de toutes sortes.

Elisabeth ne me pose pas de question, sa patience risque de disparaître, il me faut vite, me procurer du fric.

TCHIMO organise des parties de poker dans l’appartement, mon épouse est dans sa chambre, chaque matin je lui remet l’argent de la carre, et je dors la journée, ça ne dure pas, des ombres furtives apparaissent autour du logement, un à un les joueurs s’éclipsent et la partie tombe à l’eau, *les flics me surveillent.

Cette fois Elisabeth parle, Il te faut travailler! tu n’as plus d'argent, je vais retourner au Mourillon!; être séparé, j'ai peur de la calamité morale qui s'en suivrait, non, je vais en avoir de ce maudit pognon.

Il est minuit, la D.S. CITROEN fait plusieurs fois le tour d’un pâté de maisons, la voiture se gare, TCHIMO s'éloigne dans l’obscurité, ils emboîtent le pas.

Le trio s’engouffre dans un couloir, les cinq étages sont rapidement escaladés, quelques marches, un vasistas, ils sont sur le toit, d’une maison à l’autre une trentaine de mètres, ils sont à pied d’œuvre, une petite ouverture vitrée, les trois compères se faufilent.

TCHIMO se trompe, quelque chose ne va pas, ils ne sont pas dans les lieux, tout autour des couronnes mortuaires, des cercueils, des vases, c’est une maison plus loin le rendez-vous!

Nous franchissons trois portes qui ne résistent pas, là une commande d'alarme mise au point mort et nous nous trouvons dans la pièce, derrière un tableau, le petit coffre mural.

Dans la rue, un fourgon noir tous feux éteints s’est arrêté, le fourgon de police fini par s’éloigner.

Viens voir, l'on oublie le coffre!, dans l’armoire métallique des dizaines de tiroirs, des enveloppes, dix, vingt, cent...

Dans chaque enveloppe du pognon, des chèque, les billets changent de place, ça va comme ça, on fout le camp, dit Criquet!

Pas d’accord, TCHIMO veut le coffre, un dialogue de sourds s’ensuit, le ton monte, une heure après le coffre aussi, sur le toit.

Un travail de romains, outils, enveloppes, coffre et un sac chargé de pièces de cinq francs, ça pèse, mais le cœur y est et ça descend.

La D.S. se dirige vers le Mont Faron, le coffre est ouvert et nous nous rendant à la Loubières dans mon appartement, les chèque et les enveloppes brûlent, le WC. par la chaleur se 
brise ,environ 120 plaques, les comptes sont faits, contemplant toutes ces liasses là, devant moi, ''Je ne ressens rien'', aucun effet , c'est ainsi que je l'ai vécu.

D’un bond, je suis dans notre chambre, Elisabeth, vient lève-toi! que veut-tu, viens! silence, puis un cri, elle regarde fixement les billets qui déchaîne sa colère.

«Il faut brûler cet argent!», «Ben! Vas-y!».

La cuisinière à gaz est tout indiquée, elle ne brûlera rien, j’ai pris tous les risques pour ce fric et pour elle!

Le lendemain TCHIMO à genoux devant la Croix tient sa promesse, introduit dans le tronc plusieurs liasses, «la vierge lui a fait un clin d’œil», c'est le curé qui a du être surpris!

La 15 CV roule vers la frontière, Monté Carlo derrière nous, nous sommes en Italie, nous passons le col du BRAKO, nous allons à SARZANA chez ses grands parents, Elisabeth ne cesse de dire, ma mère a du chagrin...

Il y en a marre, ta mère, ta mère et des moments heureux apportés par les énormes «cartables» de 1000 Lires des billets italiens.

Il semble qu’Elisabeth a moins honte de toutes ces facilités, les jours suivants miséricorde, elle semble avoir oublié la provenance de notre magot, au nom de la NONA(Grand mère), à la SPEZIA nous devenons propriétaire d’une magnifique Lancia décapotable de 2 places.

Tout semble plus beau, même la 'Tour de Pise semble s’être redressée, on y passe la journée.

Le contact avec la misère, c'est le passé, la CITROEN est garée dans un garage de ce petit village, ,je reviendrais la chercher plus tard, un compte est ouvert dans une banque où je place la plus grande partie du pognon, c’est la belle vie'.

L'apathie de mon Italienne a fait place à de la complicité, dans ses yeux, une ardeur inconnue, néanmoins je reste attentif à une rechute possible.

Un télégramme, enfant malade, revenez!, nous repassons la frontière en sens inverse avec la nouvelle bagnole.

Flore a une angine, ma belle-mère en accord avec mon épouse annule la location de la maison, je suis le mouvement, il me semble que ma belle mère tend à me faciliter les choses, elle pousse même ma femme à accepter mes sorties du soir et ne me parle plus de boulot.

Toutes les nuits je retrouve TCHIMO et les randonnées nocturnes se poursuivent, de nombreux organismes reçoivent notre visite à leurs dépens.

Dans les bas quartiers, je fais connaissance d’Agnès, je te plais, tu me plais, non ce n’est pas si simple!

Je ne fais pas deux mètres, près de la rue du Canon, un individu à l’accent parisien, suivi d’un ''FINO'' m’interpellent! et toi! on veut te causer!

Le parigot s’enhardit, c’est ça ton mec, il n'a pas d’abatis, c’est une tantouse ma parole! Il sort du Grand Guignol! non sans blague!, je n’ai pas placé un mot, l’assurance du Coco m’impose la prudence, mais TCHIMO est là, viens! je vais te noyer là, où je te tue ici!

L’homme à l’accent de Paris s’est tu, un violent coup à la tête l’a soulevé de terre, il est sur le cul, deux coups de pied dans la gueule, pas d’abattis...!le FINO s'est enfui.

Malgré le froid de février, torse nu, la chemise et la veste d’une main, dans l’autre les cheveux du GLOUSARD trainé sur vingt mètres vers le port de plaisance, en guise d’amende à percevoir ''l'aristo est servi et donne tout ce qu'il a et quittera la ville la même nuit.

Me voilà entretenu, t’es beau, me rabâche la fille, sans doute ma bagnole, mon chapeau Borsalino en paille blanche et le costume de même couleur que j’amène d’Italie sont des avantages.

Malgré l’exaspération de la belle-mère, je continu dans le même chemin, mon épouse ne parait plus en faire un monde, elle s’est accommodée, même sa mère parait joviale, c’est sans doute mon argent qui aide à cet état.

Ce jeudi, on sonne, un violent Mistral souffle, Il fait déjà nuit, ma belle-mère lève le ton et un dialogue se poursuit un long moment, passez votre chemin!, dit-elle! un clochard devant la grille demande la charité, ses espadrilles sales et trouées, une barbe de plusieurs mois, le clodo insiste, j’interviens le pauvre hère a un mouvement de recul, viens, surpris, il avance, tu vas manger, tu vas avant laver tes pattes sales et enlever cette barbe!

Ma belle-mère tente d’intervenir, je lui demande de ne pas s'en mêler, je dirige l’homme à la salle de bain, frotte mon gars, lave toi et passe ces nippes; il ressort tout neuf.

Son regard anxieux me fixe, mais il ne voit rien, je lui fourgue de l’argent et lui demande de partir.

Je ne suis pas sorti ce soir là, de singulières pensées viennent à mon esprit, la nuit a été longue, une interminable insomnie, je me vois dans ce malheureux.

Ce matin là, la belle-mère m’appelle, un monsieur en civil me signifie une nouvelle requête en divorce, une heure après, j'apprends le départ de ma femme dans un camp de vacance, tu l’as cherché me dit-elle.

Ma fille est honnête, tu as cru qu’elle accepterait cette vie, pauvre imbécile!, la belle-mère parle longtemps, comme un automate, je me laisse tomber dans un fauteuil.

Je ne peux pas parler, je ne peux pas pleurer et cette femme qui ne se tait pas, en ce moment ,je parais dans ma vérité et l’on peut voir un fond d'abîme dans mes yeux morts.
Je ferai tout ce que vous voudrez! rendez-moi ma femme!

Je ne peux plus rien pour toi, parts, change, travail, fait preuve de volonté plus tard on verra, elle te reviendra si tu sais la gagner, quittes Toulon.

Je n'ai pas besoin d'argent, mais je vais jouer le jeu, ma Lancia file vers l'Italie, à Vintimille ,j'ai fait durant quelques semaines pécheur et dépanneur de de télé et autres, puis dans une brasserie le Marco-Polo durant 6 mois comme ''serveur'' et fais danser les touristes, puis la même chose à SAINT REMO.

Je ne peux pas ressentir l’attrait d’une fille, dans tous mes accouplements l’épouse apparaît et je suis de plus en plus au bout du rouleau.
Lorsque l’intensité de mon désespoir atteint son paroxysme, comme je vous le dis, je cours dans la nuit assoiffée de repos vers l’Eglise du pays, là, comme c’est minuit, tout est noir et silence, d’un élan, je saute la grille, je brise un carreau, pénètre dans les lieux, je distingue les saints, je pleure longtemps, secoué de spasmes, enfin le repos et le calme à mon esprit, je parts apaisé, je reviendrai souvent de la même façon pour surmonter les moments d'immense désespoir.
Je suis déterminé à reprendre une vie saine pour mériter le retour, toutes mes actions sont portées vers ce bût, prouver que je suis capable de reclassement, je vais avoir deux enfants.

Les jours sont passés, j’en ai assez bavé, je décide de revenir à Toulon et de plaider ma cause, onze mois à vivre par mon travail, c’est quelque chose!

Je sonne au n°12, on n’a pas l’air pressé d’ouvrir, j’insiste, la porte reste
fermée:

- Qui est là? Raymond,- Que veut-tu? Ouvrez!

Mais la belle-mère n’est pas d’accord, mes supplications restent vaines, mon excitation n'a d'égal que l’accoutumance à mon malheur, cette nuit là, désespéré, je reviens dans la villa, sans faire de bruit, j’ouvre une petite porte, celle du poulailler où je m’écoule, je ne suis pas dans sa chambre mais je suis si près d’elle! la nuit est longue.

Au matin, le oh de surprise de ma belle mère me rappelle à la réalité et à l’inconvenance de l’endroit.

Tu es fou tu as pris froid, que fais-tu là! je suis fou, je ne peux plus m’éloigner de vous ,mon enfant est-il né?

Mon pauvre, oui tu as deux enfants, Louis est né, mais ta femme ne veut pas te voir, repart, laisse faire le temps!

Quoi!, vous m’aviez promis que si je changeais; ,j’ai changé; je veux voir mes bébés…

Malgré mes supplications, je ne suis pas autorisé, je ne me contrôle plus, un voisin tente de me faire sortir, d’un coup c’est parti, l'abruti est sans défense.

Je m’enfuis sans avoir pu serrer mes enfants contre moi, je repars pour l’Italie,  je reste cinq mois, mes angoisses s’aggravent, je reviens à Toulon où je loue une pièce.

Cette nuit là, l'altération de mes facultés n’est pas un doute, à quarante kilomètres de là, la sainte baume, mon fantasme, me rendre pieds nus dans la nuit pour supplier la vierge de me rendre ma femme.

(Un brin de folie), J’ai marché toute la nuit, je n’ai pas été jusqu'au bout, le jour est arrivé et en même temps mon désir s’est enfui.
Un car me ramène en ville, TCHIMO se manifeste à nouveau, j'ai tenté de l’éviter et de le fuir, il reste mon plus fidèle compagnon.

Agnès glousse de satisfaction, elle me présente trois cousines et mes ressources augmentent.

Je tente une démarche sans espoir au Mourillon, c'est négatif, les portes restent closes et un tournant s’opère, malgré les tentatives du Juge de l’Application des peines et de mon parrain délégué, on ne peut résoudre le problème, mon droit pour voir mes enfants n’est pas respecté, à chaque visite, une corrida, mes idées de travail c’est le passé.

Toutes les nuits je retrouve TCHIMO!

'' Sombre le jour, je m’éclaire dans l’obscurité ''.

Pendant un temps je crois oublier ma femme dans des rapports avec les plus belles filles presque chaque jour une nouvelle ''nana'', là va être mon problème, Elisabeth sera présente dans mon esprit, et je ne peux en guérir.

Agnès et les cousines commencent à s’inquiéter et se jalousent et font les difficiles, pour tout arranger, les rouquins, deux truands qui se donnent des allures viennent mettre leur nez, on me fait savoir par un ''Gigolo'' de laisser tomber les filles, je cherche les rouquins.

Ils sont attablés devant leur bar, je tire sur le frein à main et saute de la décapotable sans ouvrir la portière, je vais parler, lorsqu'un des frères le plus boutonné et pointilleux, me prend à la cravate, écoutes bien, tu vas laisser tomber, il n’a pas le temps de terminer, un coup de tête à la tempe, il est sur le cul, rouge de colère, son frère s’en mêle, les poings succèdent aux coups de pieds des amis communs interviennent, je me suis retiré.

Dans la soirée au bar des Rousquillos, je me pointe, un ami Marseillais Petit-Jo me précède, il tape de sa grosse patte sur le comptoir et demande où sont les rouquins? derrière le comptoir on se tait, deux jours plus tard l’affaire est réglée devant un verre, et je conserve les cousines.

Cette nuit là, dans un cabaret dirigé par un homme de couleur, une jeune amie du tôlier,16 ans à peine me matte, elle est d'une rare beauté, le lendemain au moment ou je vais la prendre, elle me dit je suis vierge et d'aller doucement, ça m'a coupé la chique, allez comprendre pourquoi?, durant ma vie cela s'est reproduit à 2 reprises et j'ai fait la même réponse négative.

Peu après le tôlier vient me voir pour me dire que je fais souffrir sa pote et me demande pourquoi je l'avais repoussée, j'ai rétorqué énervé, çà c'est mon problème, de toute façon je ne le savais pas moi-même...

Ce jour là une de mes bonnes amis me demande si je serais d'accord de la libérer, elle souhaite se marier, ok.

Elle me présente à ma demande son compagnon, un jeune marin qui veut savoir ce qu'il doit payer, je répond vouloir régler çà avec Michelle, le lendemain mon amie vient me rejoindre comme convenu, elle me tend l'enveloppe, je refuse,

Je lui demande d'aller mettre les 500.000 anciens francs dans le tronc de l'église, face au lieu de rendez vous, derrière le bar des Rouquins, ce curé aussi a du être surpris.

Mon stage en Italie n’a pas été inutile, partout où je suis passé de jour, je repasse de nuit.

Une amitié avec un florentin me donne une information qui peut servir, ses possibilités de me fournir en armes tout un arsenal, un tank si tu veux! directe usine !toute direction!

TCHIMO, Petit Jo et Criquet s’en donnent à cœur joie, les billets sont plus nombreux et les risques aussi, ça dure quelques mois, à chacun de nos voyages de nouvelles idées, nos passages sont remarqués et nous laissons tomber.

En Algérie on se bat, j’ai le sang qui bout à chaque émission radio, chaque événement sanglant de plus en plus meurtrier est pour moi un appel, le Général de Gaulle nous abandonne.

Le Juge d’Application des peines refuse mon départ, au diable ma femme! une de perdue ,dix de retrouvées!(ce dicton est loin d'être vraie!)je parts en Algérie.

Quelques visites avec Michel LIODRA, un spécialiste pour pénétrer ou il  veut! je crois qu'il vit aujourd'hui à Alicante.

La récolte a été bonne, cette nuit là, la Citroën se gare dans l’obscurité, petit Jo, Criquet et TCHIMO, se séparent.

Cette même nuit, je prépare mes valises, ramasse mes économies et prend la direction de Marseille, au matin j'embarque la voiture dans le ville d'Oran

J'arrive deux jours plus tard dans mon pays d'origine, je vais semer la plus ''grande merde'' qu’on puisse imaginer, j'ai proposé l’information du FLOROTIN à un ami d’enfance, je me vois attribuer une méfiance de la part d’un responsable, découragé, je m’adresse à un autre quartier, puis un autre, toutes les cellules d’Oran sont informées, d’un réseau à l’autre, je suis l’objet d’une surveillance à l'entrée de l'immeuble.

Mes parents informés interviennent par un certificat médical d’un psychiatre présenté à  un responsable qui me prennent eux pour un envoyé barbouze.

Puis les promenades, de la planque à la cavale, enfin cette nuit là, dans le véhicule, deux hommes, les frères Rodriguez d’une trentaine d’années me harcèlent de questions, je ne démord pas à leur faire la même réponse pour moi, vous êtes des flics et non de l'organisation.!
 
''Le voy a dar una bofeta'', dit l'un soit ''je vais lui donner une gifle'', et on va te mettre une balle dans la tête et te jeter en bas, dit l’autre, à quelques mètres, c’est les falaises de Gambetta, je répond gardez les balles pour les enculés, vous me jetez en bas, vous me crevez pareil! je n’ai pas peur, un léger PALPITEMENT, les hommes m’embrasent.(.....)


                                        26 Mai 1962

Je connais cette ville, je n’ai pas les moyens d’aller ailleurs, mon esprit est toujours dirigé vers une jeune femme du bord de mer qui tient à distance mes idées, je n’y peux rien, les mois écoulés n’ont pas suffit, c’est un menteur celui qui dit loin des yeux, loin du cœur.

La preuve c’est qu’au comité de l’application des peines on ne m’a pas oublié, après le serment réprobateur du Juge ARESTIN, on me dirige vers un service social pour délinquants.

Je décide de me rendre au Mourillon, je m’agenouillerais, j'implorerais leur PARDON, me voici au n°12, mon cœur bat très fort, je vais voir ma sirène, là derrière ces murs, mes enfants nous lient contre vent et marée, juges, policiers et référés.

Je sonne, je resonne, rien, silence complet, un cadenas ferme la grille, d’un élan je saute l’obstacle, je contourne le jardin de la cuisine, je m’approche, catastrophe! c’est le Pati!

Deux femmes en folies, leurs colères m’impressionnent, je suis resté quelques instants sans réaction, j’assiste impuissant à leur courroux, puis c’est parti, je bouscule les obstacles, les furies au train, je parcours les chambres, j’embrasse mes enfants.

Une corrida, je suis griffé, le beau-père court dans les escaliers, les appels au secours ameutent le quartier, il ne me reste qu’à décrocher, Il n’y a pas de solution.

Je suis revenu cette nuit là, mais à quelques mètres du NUMERO 12, sachant ce qui va se passer, je m'affale sur la chaussée, en griffant le sol d'impuissance, de nombreux passants ont du penser avoir à faire à un forcené, je n'en étais pas loin!

(Parenthèse)
Les grands esprits concluent :''la souffrance anoblie'', ce précepte injuste et faux est une foutaise dangereuse, ''la souffrance anoblie''! mais non, la souffrance vous ramène aux qualités naturelles nées avec nous, ces qualités seront étouffées, comprimées, disparues parfois, elles reviendront à la surface avec la douleur, ce précepte laisse entendre que le sujet délinquant ''c'est par qu'il souffre'' qu'il semble s'anoblir, ce qui aura comme conséquence d'être discrédité devant les tribunaux et déconsidéré  face à l'opinion publique.

On ne craint pas de perdre la source de ses malheurs, on la subit et on n’y peut rien, à ces moments aucune discipline n’est acceptée, on détruira en quelques secondes; les efforts de longue haleine pour sortir de l’impasse, ceux ne sont pas des situations d’exceptions, qu’importe les motifs de la reconversion, les résultats sont identiques.

Un dard de malheur vous possède et c’est la solitude, Bécaud se trompe! on s’acceptera toutes les révoltes et tous les chemins, alors vous serez isolé, de plus en plus perdu et désorienté, passant des moments de chagrin à la violence et la haine, voilà dans ces conditions, je bagarre, je chiale et je vis. 

Les gouvernements ou Prince laissent entendre que les délinquants sont rebelles à la volonté générale, alors qu'ils ne sont rebelles qu'à leurs situation de misère, et aux Princes qu'ils considèrent responsables de leurs maux.(Princes=Gouvernants)

Un tel précepte leurs interdit toute considération et véritables circonstances atténuantes, la délinquance devrait être différemment organisée d'autant que ceux qui réussissent une délinquance à cols blancs et nous gouvernent sont au dessus des lois, (la cour des seigneurs).

La délinquance primaire est une thérapie contre l'injustice insoutenable, elle est par nature révolutionnaire, qui sont ces délinquants: ceux sont nos enfants, nos frères vos maris
                                                                   -----------
Un irrésistible désir de serrer dans mes bras Flore et le petit Louis hante mes nuits. les services sociaux et judiciaires ne peuvent rien pour moi, tout me porte à décrocher et finir dans d’autres cieux, m'arracher, me retrouver et refaire une nouvelle vie et tenter d'oublier, il faut le vivre pour comprendre combien c'est difficile, ce fût pour moi impossible, je l'aimais éperdument et j'avais 2 enfants.

Un après-midi, c’est jeudi, je me rends de nouveau au Mourillon, une porte-fenêtre est demeurée ouverte, je me glisse sans bruit dans la maison où je surprends femme, et enfants en suppliant je serre mes deux bébés dans mes bras, ma femme s’est enfuie et revient avec sa mère furibonde, on me traite de tous les noms, on me reproche de ne pas payer la pension, je balance au visage de mon épouse et de ma belle mère en colères des liasses d’argent.

Ma belle-mère un balai à la main repousse les billets éparpillés ça et là jusque dans la cour en criant, l’argent du Diable! l’argent du Diable!, je ne fais pas le poids, je sors en hâte.


Dans les hauteurs de la ville une nouvelle boite vient de se créer, je sympathise avec le gérant.

Mon prêt lui a permis de meubler et une belle décoration des lieux, trois mois après son engagement n’est pas tenu, il ne rembourse pas.

Un mois plus tard, des blousons noirs cassent tout dans l’établissement.

L’amitié les liant à TCHIMO avait prévalu, ces mêmes blousons noirs tenaient à l'époque la ville de Toulon en haleine, par d'interminables bagarres rangées avec les marins de l'arsenal, ça courait de partout en bord du port, j'en ai sorti quelques uns de la merde en les prenant dans ma bagnole.

Ainsi peu de temps après, je me suis trouvé à la direction du saint JAMS à la Loubière, pas un casse n’était commis dans la ville que la brigade criminelle venait me rendre visite et s’éclairer sur mon emploi du temps, souvent convoqué.

Cette fois le commissaire s'intéresse à mes fréquentations, j'ai quitté le commissariat central après la promesse d’en faire un Club Privé avec mention des noms de ses membres, ce que j’ai fait.

Tous les (Galimotés=délinquants sans importance) de la ville avaient leurs noms inscrits, mes amis et moi en firent une liste qui n’allait pas convenir, les noms souhaités n’étaient pas mentionnés.

Entre temps une plainte pour abandon de famille, je reste rebuté à payer la pension que si mon droit de visite de mes enfants est enfin possible.

Je suis encore condamné pour abandon de famille, une amende grâce à l’intervention de Monsieur ARESTAIN juge de l'application des peines !

Elisabeth va à l’école, celle des infirmières, chaque jour d’énormes affiches sont placardées sur les murs de l’établissement, une publicité sur le Saint JAMS, suivie d’un libellé:

«L’ACCES DU SAINT JAMS,EST INTERDIT A TOUTE JEUNE FEMME NON ACCOMPAGNÉE DE SA MËRE».

Chaque semaine de nouvelles formules sont rédigées et à ce jeu je recommence à diriger mon esprit vers l’impossible, je tente à la sortie des cours de surprendre ma femme, mais elle se refuse au dialogue et ameute parfois les passants.

Une convocation au commissariat central, FARCINI me soupçonne d’un vol d’armes dans une caserne militaire, mes dénégations les laisse gentils et bienveillants, ils me sourient, soudain, avec une grande amabilité:

Tiens, viens voir, un homme énorme avec des mains comme des pelles s’adresse à FARCINI, pourquoi le soupçonnez-vous, c'est un gentil garçon, au même instant, il me balance sa patte au travers de la gueule, c'est un bon petit, il me relève et me recouche d’un coup de pied, puis c’est la valse viennoise.

Je ne les ai pas vu arriver, ils forment un cercle, cinq inspecteurs, tout le monde cogne, en me baladant de l’un à l’autre, sauf FARCINI, il ne frappe pas, mais sa précision à me diriger sur les coups de masses des autres est réelle, je subis, je ne peux pas parler, on me transporte aux toilettes, on me ramène à la surface on m’asperge de flotte, puis nouvel épisode, les coups, les toilettes, l’arrosage et on recommence, le soir je leur remets un P38, je suis placé en garde a vue, le lendemain :

-Eux :Tu vas parler, dis!, les armes d’où tu les sors ?

-Moi :je vais tout vous dire

-Eux :un nom?

-Moi :Paco, «un nom bidon»

-Eux :quoi Paco

- Moi :on l’appelle comme ça

- Eux :le nom, puis des gifles

- Moi : je sais pas

-Eux : des coups encore des coups.

-Moi : arrêter, je sais où il demeure

-Eux : des gifles, où?

je sais où le retrouver, donnez-moi un jour, je vous donne des noms, Ils se concertent et téléphonent au Procureur, le dossier en attente et me libère, avec une tranche défigurée.

J’avais mis dans un conduit de cheminée environ une centaine d’armes et de munitions qui doivent toujours y être usées par la rouille.

Le même jour, je téléphone à FARCINI qui me demande ou je suis, je répond, loin,  il se met à rire, je raccroche.

Un mois plus tard, je suis revenu à Toulon, je serai condamné, il n’y a pas flagrant délit, c’est de nouveau une amende.

Dans la ville, les flics sont sur les dents, les casses augmentent, FARCINI me lève en plein boulot au Saint JAMS, un matin, pendant des heures ma tête leurs sert de cible.

j’ai les côtes meurtries, on m’accuse d’être l’auteur d'un braquage et d’agression, un témoin me reconnaît, les coups recommencent, pendant une heure, ma tête est démesurément agrandie jusqu'aux épaules, vers 19 heures, mes dénégations finissent par les lasser, Elisabeth devrait avoir une photo de mon visage complétement défiguré.

C’est le témoin qu’ils interrogent, il se confirme que je me trouvais dans un restaurant un moment des faits, le témoin admet pouvoir s’être trompé, il changera de trottoir et de ville.

On me relâche, je demande en vain de l'aide à ma belle mère, pendant trois semaines dans une chambre, sans sortir, une bonne amie me soigne, ma tête désenfle.

La semaine suivante, je surveille la maison du Mourillon, Flore est là dans le jardin, un peu plus loin mon petit garçon dans les bras de la grand-mère.

D’un bon, j’ai franchi les quelques mètres, la belle-mère n’a pas le temps de se rendre compte.

Flore est dans mes bras, ma voiture s’éloigne à tout ber zingue, ma fille est super contente de me voir, en galère les appels au secours de la belle mère!

Je me dirige vers le palais de justice, là un homme que j’ai posté me signale l’arrivée du bus conduisant Elisabeth à l’école.

Garé au bord du trottoir, j'attends qu’elle soit à ma hauteur, une barmaid du saint JAMS, s'approche: madame votre mari a enlevé Flore, et l’emmène en Algérie chez ses parents! la porte arrière de la 403 est ouverte.

Elisabeth tend la main pour agripper notre fille que la barmaid du Saint JAMS tient dans ses bras, la main droite au volant, la gauche agrippe les cheveux de ma femme, à l’extérieur mon ami José ORDIONI, d’un coup sec la pousse à l’intérieur de la voiture et ferme la portière. 

Je démarre sur les chapeaux de roues, sous les cris aux secours d’une amie qui l’accompagne, je grille le feu rouge, et dirige ma voiture et fonce droit vers un agent de la circulation, éberlué, à un mètre de lui, je tourne brutalement.

Au rétro, je vois José qui tient la main du policier tenant un pistolet qu’il veut braquer.

Je monte sur le trottoir et prends le sens interdit, fonce devant moi, cent mètres plus loin je reprends la bonne fille, Flore est sur les genoux de sa mère.

L’alerte est donnée, je quitte la nationale, je prends sur la droite la routes de montagne, derrière, Elisabeth s’est calmée, un silence s’établit, la barmaid tente de le rompre, Elisabeth me dit: tu me le paieras, tu iras en prison!

La barmaid est larguée dans un village voisin avec mission de rejoindre Agde où j’ai le saint JAMS n°2.

Ma femme derrière parait plus calme, pas un mot n’est échangé, notre enfant dort.

Soudain, là devant, deux anges de la route, je tente le bluff, je roule lentement, j’ouvre la portière arrière, vas-y appelle, crie au secours et j'irais encore au trou si c’est ce que tu veux.

Mon véhicule s’approche des motards qui roulent à faible allure, à leur hauteur, je m’attends aux appels qui vont me condamner, miracle! j’ai doublé dans le mutisme le plus complet de ma bergère, j’accélère!

Peut être ont-ils mon signalement?, mais non, les deux hirondelles se perdent à l’horizon.

Pourquoi n’as-tu pas appelé? «Dieu» te punira! et puis un long silence, j’ai roulé toute la nuit, des arrêts pour nous ravitailler, les journaux du lendemain relatent l’enlèvement en première page:

«KIDNAPPING A TOULON, UN HOMME KIDNAPPE UNE FEMME EN PLEIN JOUR,BOULEVARD DE STRASBOURG SOUS LES YEUX AHURIS DES PASSANTS, L’HOMME TIENDRAIT DES EMPIRES DE LA NUIT».

Les premières lueurs de l’aube apparaissent, se détachent des montagnes enneigées, la brume se retire, luttant contre la fatigue et le sommeil, je continue mon voyage pour faire une halte à Digne puis à BAREME, du lait frais sera le bienvenu.

Elisabeth prend un gros morceau de pain et de fromage qu’elle dévore rapidement, je lui amène une tasse de café dans la voiture.

Je ne m’attarde pas, je reprends la route, j’ai beau essayé d’engager la conversation, derrière ceux ne sont que des soupirs d’agacements, je prends mon parti et je la ferme, tout à coup, arrêtes!, me dit-elle!

-Éloigne-toi
-Pourquoi? je n’ai pas à te le dire!

Je m’éloigne, Elisabeth ouvre la portière, met le pied à terre sur la neige molle, elle avait envie de pisser et toute frissonnante elle rentra rapidement dans la voiture.

J’en profite aussi, la neige tombe abondamment, je reprends le volant et redémarre en changeant de "direction", je chantonne ce que je ressens pour elle, j'implore son pardon, lui fait part de ma détermination de redevenir sérieux, mais elle ne parle pas, je suis prêt à tout pour la reconquérir.

Je n’ai pas pu la débrider, elle reste muette, nous venons de parcourir plus de six cent km, en direction de Givry en Saône et Loire ou vivent mes parents.                  

Soudain elle me demande qui est cette femme dans la voiture? J'ai répondu une serveuse, serrait-elle jalouse?

Je lui débite tous les mots d’amour, je n’ai pas à me forcer, ça vient tout seul, je m’exprime doucement.

Le miracle s’accomplit, sa main caresse mes cheveux et ma nuque, je continue de conduire sans dire un mot.

Nous passons la nuit à l’hôtel, un petit lit pour Flore, un même lit pour Elisabeth et moi, et notre couple se reforme.

Il s’agissait maintenant de jouer serré et de ne pas perdre l’avantage, nous irons à Agde, là, le commissaire du pays me passe les menottes, après avoir entendu Elisabeth en particulier, je suis relâché, contre les ordres du Juge CECALDI à Toulon ayant délivré un mandat d’arrêt dans le Territoire.

Le commissaire me fait promettre de ramener ma femme dans les plus brefs délais à Toulon.

Du saint JAMS 2, je téléphone à la rédaction du Midi Libre de Montpellier, venez voir kidnappeur et kidnappée, peu après les journalistes sont là.
le lendemain la presse évoquera:

«MEPRISE, LE KIDNAPPING DE TOULON N’EN ÉTAIT PAS UN!»

Mes illusions vont vite s'envoler.

Un homme ne l’entendra pas ainsi, le Juge, celui-là même qui avait ordonné ma première incarcération, Il signera la seconde sous l’inculpation de:

«VIOLENCES ET GUEZ-APENS AVEC PREMEDITATION».

Je revivais presque la situation du complot à la clinique Saint Vincent, Elisabeth changera d'avis, et poursuivra la plainte de ses parents, comment a t'elle pu se laisser influencer de la sorte, c'est à ne rien comprendre?

«BEN! SI C’EST ÇA L’AMOUR?»

Cette fois le scénario je le connais, ma cellule portera le n°88.

Mes impressions sont différentes de ma première incarcération , des sentiments mêlés de soulagement font place aux impulsions de révoltes, c'est le repos du corps et de l'esprit.

Je me plonge dans la lecture, je trouve la vie meilleure derrière ces murs, la liberté me fait peur! ici, on décidera pour moi, je n’ai pas à me débattre dans tel ou tel comportement, je n’ai pas à discerner le bien du mal, je n’ai pas à réfléchir de ce qu’il faut faire ou pas.

ILS COMMANDENT !
J’OBEIS !
UNE PAIX ROYALE !

Je me sens loin des soucis, délivré de mes insolubles conflits, Il me semble être arrivé au bout du tunnel,(comme j'étais loin du compte),dans le même endroit, je retrouve une liberté inconnue, Il y a un poids et deux mesures.

Je suis d’humeur joyeuse dès que l’occasion est permise, je bavarde avec les matons et les détenus, mon infortune est supportable, je suis chargé de la comptabilité.

Comme je me laisse aller à la méditation, je m’accroche à mes gosses, je revois mon petit Louis, un joli petit aux cheveux clairs que je n’ai pas vu naître et pu approcher qu'à cinq reprises.

Dans l’établissement pénitencier, des pièces de réceptions, dans l’une d’elles je suis dirigé, une jeune personne, vingt cinq à peine, m’accueille.

Elle est belle cette femme, elle se présente, c’est un médecin psychologue, elle me parait dans une attitude passive, je suis désigné par le Juge d’Instruction pour vous entendre, je dois faire un rapport qui paraîtra dans le dossier, il faut dire la vérité!

Je lui débite mon mépris, et mes reproches contre la Société et le Juge que je soupçonne d’en rajouter contre moi, toutes les séquelles que je croyais enfouies reviennent à la surface.

je mélange tout, ma première arrestation et la seconde, je parle, je récite, je m’explique…

D’un coup, elle m’interrompt et me dicte de répondre à ses questions, je ne répondrais pas, elle mettra fin à l’entretien dans un flegme britannique.

Deux jours plus tard elle reviendra.

Je reviendrai vous voir demain, le lendemain, une dérogation aux habitudes de la prison sera prise par la psychologue, elle a fait aménager dans un quartier isolé le lieu des rendez-vous, je me laisse aller!

Cette cellule est plus accueillante, un bureau, deux tabourets, un petit poile à mazout.

Madame, je suis sûr, vous ne reviendrez plus, si pourquoi?, je me suis dirigé vers elle, elle n’est plus revenue, son rapport m’a été bénéfique, j'apprendrais des années plus tard qu'elle était l'amie d'une cousine germaine du côté de la famille Darmon, elle même psychologue.

C’est jeudi, convoqué chez le Juge d’instruction pour une confrontation avec ma femme.

Le juge bon prince à son égard est hostile à toutes mes déclarations contraires aux siennes.

Il coupe court à l’instruction qui se termine en queue de poisson, je perds mon calme, je réintègre ma cellule.

J'avais espéré de l’épouse un sursaut, elle doit éprouver une certaine satisfaction de me savoir là.

De nouvelles perturbations me secouent, dans la cellule une variante se produit, j’ai supporté à ce jour la détention plutôt bien, là, tout est remis en question, je ne me suis jamais posé la question sur la vraie nature de mon ex-épouse ni des souffrances qu'elles avait pu endurer. 

Une excitation liée à l’indifférence manifestée par Elisabeth, ce matin me perturbe, l'idée m’est insupportable, réfléchissant à son attitude lors de la confrontation, aurait-telle quelqu’un d’autre? pendant que moi comme une bête je pense toujours à elle!, un bout de verre, je frappe à plusieurs fois mon poignet droit une dizaine de fois, le sang coule, je m’allonge sur le dos, à cette époque l'image d’un autre homme caressant Elisabeth me provoque une désespoir inexprimable et une douleur mortelle. 
 
(Elisabeth m'a fait subir au delà des mots et d'une angoisse mortelle, ce que Carmen a fait endurer à son amant) 

Le gardien de service a donné l’alarme, on me transfère à l’infirmerie, six mois plus tard, je serai condamné, mon sursis de 13 mois révoqué, je fais appel, une demande de liberté provisoire est accordée suite  à l'intervention du juge de l'application des peines Me ARESTAIN qui compatie, et a toujours pris position pour moi.


J'ai vendu dans de les plus mauvaises conditions le Saint JAMS de la LOUBIERE à TOULON

La plus grande lassitude est en moi, je suis seul perdu dans une ville qui me fait peur.

Je tente bien des visites comme le veut la loi à mes enfants, je ne les verrais pas, les services sociaux interviennent sans plus de succès.

Dans cette période, un emploi m’est offert suite l’intervention de la cellule des rapatriés dans un petit village du Var, à Barjols.

Mes bonnes amies me rendent visite pour me faire revenir à Toulon, non je resterai là, plongé au travail, huit mois ont passé, mes parents me rejoignent, je ne serai plus seul.

La fille de mon employeur,17 ans, trouve à son goût, discussions avec mon patron, et mise à la porte.

Une convocation de la Cour d’Appel à Aix en Provence.

Le Président: alors, Madame, vous avez passé une nuit à l’hôtel?

Elisabeth : oui, à peine perceptible

Le Président : dans deux chambres différentes?

Elisabeth : aucune réponse

Le Président : alors?

Elisabeth : les yeux baissés, un «non» difficile.

Le Président : Il y avait deux lits dans la chambre?

Elisabeth : un signe de tête de négation.

Le Président : mais alors vous avez couché avec votre mari!

Une amende pour avoir brûlé le feu rouge et pris le sens interdit.

Des amis et l'inspecteur qui avait procédé à ma première incarcération m’embrassent.

Maître Joseph Caporal était précédemment intervenu auprès d'un haut Magistrat pour l'informer, il poursuit sa plaidoirie dans un accrochage avec le Procureur sur un point de loi, dans les couloirs du Palais, le Ministère Public n’a pas du tout l’air satisfait du verdict!

De retour à Barjols, comme artisan, j'exploite un magasin et mes connaissances en électronique, je me rend de temps en temps au saint JAMS à Agde pour faire le point avec mon ami José ORDIONI .

DRAME

*********Il est tout juste 19 heures, je me dirige vers Varages au volant de ma voiture, je ressens un état de tristesse, je n’analyse pas pourquoi? comment définir cela, une impression de calme dominée d'une grande inquiétude et je vais découvrir qu'il existe un sixième sens.
(99)
Ce soir là, mes parents semblent très caressants ,je n'ai pas dormi je serais secoué de pensées bizarres.

Au magasin ce matin, mon père n’est pas comme de coutume, il paraît attentif, rien n’est pareil, un journal sur mon bureau, dans les avis de décès, un nom inscrit: Marti Louis,
décédé à Toulon le 26 octobre, inhumation à 10 heures.

Mes parents depuis la veille connaissent la nouvelle, un appel anonyme leur déconseille que je me rende à Toulon.

J’appelle le Commissariat du quartier, j’ai tout le mal de la terre à m’expliquer, maintenez le départ de l’enterrement jusqu’à mon arrivée, sinon je fais un malheur!

La manifestation d’agressivité sera vite dominée par le désespoir, c’est le sublime dans la douleur.

Une loque dans une voiture conduite à toute allure par un ami du village, m’emmène vers la ville de mes malheurs.

Nous voilà devant le n°12, des draps mortuaires, je pénètre dans les lieux, la porte principale est demeurée ouverte, une odeur d’encens, pas une âme qui vive dans la maison, je sors de la villa, je dirige le véhicule vers l’église du Mourillon, à cinquante mètres, une procession, c'est l'enterrement.

Dans l’église, loin derrière, je suis pris de vertiges, ma présence dans le fourgon mortuaire est refusée.

Nous nous rendons au cimetière de la LOUBIERE, les élèves de l’école d’infirmières sont là et me dévisagent.

Au moment où les croque-morts vont déposer le cercueil dans le trou, d’un bond je les bouscule, en tirant les cordes, je retire le cercueil de son nid.

Je m’agenouille en embrassant le bois, n'ayant pas pu embrasser la chair, mon ami me ramène à Barjols.

Le commissaire qui avait procédé à ma première arrestation à la clinique du Mourillon me conseille de demander une autopsie ce que j'ai refusé.

Dans ces moments, une aggravation de tous les symptômes, je m’accroche, la résistance à ses limites, j’ai perdu le sommeil.

Ce jour là, pour un branchement électrique sur un monticule pour obtenir Télé Monté Carlo, je vais me quereller avec un commerçant du village qui refuse le câble électrique qui passe à cinquante centimètre mètres de son terrain, je lui téléphone:

Écoutes, nous sommes tous les deux commerçants, nous allons régler notre différent à l’amiable,

Lui : furieux me menace, où je te vois, tu morfles!

Moi: je monte, je te tue.


A cette époque Mireille Carle, une sacrée bombe sexuelle, propriétaire d’une usine de porcelaine à Barjols étions amants, j’ignorais que le commerçant en était amoureux .

Mes ouvriers tentent de me retenir, ma voiture est arrivée au lieu de rendez-vous.

Le baraqué, quelque chose à la main, s’avance, derrière sa famille hurlante le suit.

Ma première idée, c’est de reculer, de repartir, c’est plus fort que moi, je saute de la PLYMOUNT .

Écoutes, vous êtes nombreux, tu as vingt kilos de plus! mais tu vas t’écraser!

je vais t’exploser, je pointe mon arme sur l’homme qui avance toujours, une balle est partie à ses pieds, il n’est pas touché, il continue d’avancer, si tu es fou d’avancer, ,je suis fou de te mettre une balle dans la tête, au point ou j'en étais, l'aurais je fait?, ce qui est certain est qu'il aurait pris des balles dans les jambes. 

Il s’arrête, comme de l’autre côté son beau-frère tente de s’approcher, je me tourne vers lui, je le stoppe net en tirant à nouveau sans chercher à l'atteindre.

Au même moment, les hurlements à la mort de sa famille se mélangent à la sirène du fourgon de Gendarmerie.

«Le lendemain la presse: Marti monte

A Draguignan, dans la maison d’arrêt, un nouveau détenu.

L’inculpation: «Violence avec arme», c’est la Correctionnelle, j’aurais pu écoper de: «Tentative de meurtre», ça c’est les Assises.

les enquêtes rogatoires, le rapport du psychiatre, je m’en sors bien, je suis libéré quelques mois plus tard, une peine de prison avec sursis, le talent de Maître Caporal, l'indulgence du Procureur ont prévalu parait il selon mon avocat, il il aurait eu des larmes en apprenant les circonstances de la mort de mon fils, de + le baraqué en plein tribunal est venu m'embrasser et témoigné en ma faveur.

«Elisabeth m'écrira trente ans après notre séparation pour me dire ''que j'avais violé son sexe'' pour l'avoir fait visiter par un médecin pour contrôler sa virginité, elle apprendra que ce fut sa mère qui avait pris cette initiative, et n'être pour rien dans cette démarche».

J'ai appris à cette occasion que le Juge CECALDI n'avait jamais autorisé mes courriers de désespoirs que je lui avais adressé lors de ma première incarcération.

(((Le courrier d'Elisabeth a fait, que nous nous sommes rencontré et j'ai pu revoir notre fille Flore pour la dernière fois, je pensais qu'elle serait très heureuse de mon cadeau, mais quelques jours plus tard, elle m'annonçait l'avoir revendu, en m'adressant un ouvrage le *Goéland, je venais de comprendre que ma fille Flore ne voulait plus me revoir)))

Pour la dernière fois Elisabeth et moi, nous sommes rencontré dans un hôtel au Mont FARON, dans le balcon de ma chambre, j'étais marié avec mon épouse Marie Françoise,  selon la rumeur Elisabeth l'était aussi paraît-il avec son médecin psychiatre, je ne pouvais pas retenir mes larmes, elle me demanda de m'asseoir face à elle en me fixant d'un curieux regard que je n'appréhendais pas, pour me demander: tu sais ce que signifie le mot karma,
*et de lui donner un foulard qu'elle a placé autour de mon coup, pendant une demi heure, elle n'a pas cessé de le tortiller autour en murmurant des paroles incompréhensibles?,

Puis je l'ai quitté et téléphoné illico à son psychiatre pour lui envoyer une boutade en lui disant: avec Elisabeth nous partons à Venise, j'ignore s'il a eu le moindre doute!

Pauvre de moi, alors qu'Elisabeth me haïssait, je l'aimais toujours, et ressentais une authentique panique qu'il en soit toujours ainsi. 

J'ai revue Elisabeth pour la dernière fois devant la cour d'assise de l'Aude suite au complot au viol, assorti d'une tentative d'extorsion de fond, elle témoignera contre moi inutilement, les dés étaient déjà jeté sur ordre politique, j'avais évité de la regarder, et mon regard fixa un instant son psychiatre et  heureux compagnon. 

(Mémoires personnels, partie 1 et 2)

(La plus importante partie du manuscrit a été écrite à la prison à Draguignan, lors de ma seconde détention.)

Malgré le titre : ''TCHIMO au bout du voyage'', un voyage pas encore terminé à 88 piges, il fallait avoir une sacrée envie de vivre, et de survivre dans ce monde impitoyable.

(((***Il y à 3 an environ sur FACEBOOK, entre 2020 et 2021, j'ai reçu un message, d'une personne domicilié à CASSIS, ce dernier m'indiquait le numéro de téléphone de ma fille Flore Marguerite, j'ai téléphoné; ma fille en entendant ma voix, a raccroché, le pardon n'existe pas!)))
 

''BEN, SI C'EST CA LA VIE
La suite dans TCHIMO au bout du voyage, partie2



                                                                             
                                                                                

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*(1) SYSTEME ET DESPOTISME OUTREPASSÉ, ET DÉCADENT SOIT *la nouvelle forme insidieuse DES DICTATURES mises en place aux Etats UNIS, et en Europe occidentale, par le ''*SAINT ESPRIT ''(schématisé au chapitre 1), synonyme d'un Système ULTRA-LIBERAL, TOTALITAIRE et FONDAMENTAL, DIRIGË PAR UN COMPLEXE MILITARO INDUSTRIEL DONT LES DIRIGEANTS ONT PRIS UN POUVOIR REPOSANT SUR LA CORRUPTION, L'UN DES PLUS ÉPOUVANTABLES FLÉAUX HUMAIN, et sur la MANIPULATION des *MASSES MAINTENUES IGNORANTES - LES PERSONNALITÉS POLITIQUES ET LES LEADERS DES CORPS CONSTITUÉS PRÉTENDENT DESTITUER Emmanuel MACRON, MAIS NE DÉNONCENT JAMAIS LES DONNEURS D'ORDRES QUE SONT LES DÉCIDEURS, C'EST A DIRE LES 4 TETES PENSANTES DU SAINT ESPRIT - IL EST CLAIR QUE NOTRE PRESIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, COMME D'AUTRES AVANT LUI, POUR EVITER UNE REVOLUTION PARTICIPENT OU DÉCLENCHENT DES CONFLITS, ET POURQUOI PAS DES PANDÉMIES - EN L'ETAT DE LA SITUATION QUI NOUS EST FAITE AUJOURD'HUI, NOUS DEVONS PERPETUER UNE ABSTENTION GENERALE LORS DES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES, ET CELLES À L' ASSEMBLÉE NATIONALE - NOUS DEVONS OPPOSER le ÉNIÈME POUVOIR AUX 4 TETES PRINCIPALES du saint esprit, l'appréhender au chapitre 13 de ce dernier message - LE ÉNIÈME POUVOIR NE POURRA ETRE MIS EN PLACE QU'A PARTIR D'UNE EDUCATION SCOLAIRE, DÉS L'ECOLE PRIMAIRE POUR CONQUERIR CETTE LIBERTÉ EN FAVEUR DES HUMAINS QUI PEUPLENT LA PLANETE, ELLE NE POURRA ÊTRE OBTENUE QU'A PARTIR D'UN LUTTE TITANESQUE SANS PRÉCÉDENT DANS LA RUE, A L'ENCONTRE D'UN SYSTEME OU SEUL 45.000 INDIVIDUS ENVIRON DIRIGENT LE MONDE DES ULTRA LIBERAUX - IL EST CERTAIN D'OBTENIR UN PLUS GRAND NOMBRE D'HOMMES ET DE FEMMES DE VERTU; INCORRUPTIBLE; PROGRESSISTE, en sélectionnant les meilleurs individus composant les peuples et non pas issus d'une minorité qui de père en fils nous gouverne et se partage les richesses - Il vous apparaîtra un COMBAT à MORT en faveur de tous: *un capitalisme populaire ou les militants les plus compétents agissent pour le bien être de la multitude, et refusent la corruption aux monopoles et multinationales, le fait même de prononcer les mots *Hégémonie ou *colonisateurs, l'on ne peut penser qu'aux Gouvernements des USA et de ses valets occidentaux - POURQUOI PERSONNE N'OSE dénoncer LES MOBILES DE L' AFFAIRE Raymond MARTI DARMON ?, et le multiples complots; en particulier celui de l'Homosexualité, VOUS ALLEZ VOUS EN FAIRE UNE IDÉE à la lecture de ce blog - NOUS SOMMES LES PRISONNIERS D'UN SYSTÈME EN CADUCITÉ UN GAG, ÊTRE ÉLU AVEC 20/100 D'ÉLECTEUR ET UN PEUT MOINS DE 70/100 D'ABSTENTION, SOIT UNE INFIME PARTIE DU PEUPLE, ET PRÉTENDRE LE REPRÉSENTER EST LA PIRE DES OLIGARCHIES, sachant le rôle des leaders des corps constitués, acceptant en finalité les réformes impopulaires et AGISSANTS POUR EMPECHER une révolution dans la rue pour éviter le changement du système économique - Ce n'est pas *uniquement en allant brailler dans la rue ou par la violence qu'un changement de système pourrait avoir lieu, mais aussi par une lutte s'appuyant sur la stricte application des lois proclamées au Journal Officiel de la dite République - Les élus ne représentent pas ceux qui ont voté pour eux, mais les partis politiques unifiés corrompus par un tel système - UN DICTACT MIS EN PLACE A PETITS PAS JUSQU'ICI, SOUS UN MASQUE DE LIBERTÉ ET DE JUSTICE - LE SYSTEME AGIT DEPUIS DES DECENNIES POUR CACHER A L'OPINION PUBLIQUE LA COALITION D'INTÉRÊTS PRIVÉS ENRICHISSANT NOS GOUVERNANTS (Soumission et Corruption) - VOUS COMBATTREZ POUR LE BIEN COMMUN, DÈS LORS QUE VOUS CONDUIREZ LE PLUS GRAND NOMBRE A PARCOURIR CE BLOG - MON COMBAT PERMET d'appréhender COMMENT FONCTIONNENT EN EUROPE LES MONOPOLES PRIVÉS, C'EST SOUS LE MASQUE D'UN SYNDICAT QUI IMPOSE SA SOUVERAINETÉ A CEUX QUI GOUVERNENT DONT LE PLUS GRAND NOMBRE FURENT et sont AVOCAT - DES MILLIONS DE PETITES ENTREPRISES EXERÇANT DANS LE CADRE DES LOIS ont été EXPLOSÉES, PROVOQUANT un chômage de masse, et n'en doutez pas cela ira en s'amplifiant, EN CE QUI CONCERNE MA SOCIÉTÉ COMMERCIALE EN USANT DE MOYENS CRAPULEUX ET CRIMINELS - Nos acquis et libertés furent petit à petit grignotées dans un silence des leaders syndicaux et politiques et ceux de tous les corps constitués - CE FUT TROP TARD, UN GRAND NOMBRE DE VOIX SE SONT FAIT ENTENDRE DANS LES ANNÉES 2000 POUR DÉCRIER LES MOBILES DES QUELQUES FAMILLES QUI DÉTIENNENT LE POUVOIR DE L'ARGENT, DIRIGEANT UN COMPLEXE MILITARO- INDUSTRIEL ET POLITIQUE, USANT D'UNE ARME NOMMÉE DÉMOCRATIE, substituée AUX PRÉCÉDENTES: *LES RELIGIONS - De bonne ou mauvaise foi, le dénoncer aussi tardivement ne pouvait que moraliser le système auprès du troupeau - Quel mépris pour la multitude, des milliards d'êtres humains méprisés; dans la pauvreté; victimes de racisme et maltraités au paroxysme, certains politicards allant jusqu'à déclarer que les peuples sont souverains pour tout et partout - LES PENSEZ VOUS CAPABLE DE METTRE EN PLACE DES FAUX EN écritures PUBLIQUE AVEC LE MOBILE DE VOUS FAIRE ACCUSER DE FAUSSE DÉCLARATION D'ESPÈCE LORS DU DEDOUANEMENT (Article 426-2 du code des douanes), ALORS QUE PAR LA SUITE ils furent inculpés de faux et usage de faux, en 🙌écriture publique (passible des ASSISES), et bien OUI - LES PENSEZ VOUS CAPABLE DE VOUS APPLIQUER UN TEXTE MIS EN PLACE CONTRE LE *DIT TERRORISME EN ALGERIE POUR FAIRE OBSTRUCTION À UN MAGISTRAT DU SIEGE DE RENDRE LA JUSTICE, et bien OUI - LES PENSEZ VOUS CAPABLE D'EMPÊCHER DURANT DES ANNÉES QUE VOUS SOYEZ JUGÉ DES CRIMES DONT ILS VOUS ACCUSENT, LES AYANT EUX MÊME COMMIS, et bien OUI - LES PENSEZ VOUS CAPABLE D'ORDONNER UN CONTRAT DE MORT A L'ENCONTRE DE CEUX QUI RESISTENT A L'OPPRESSION, DONC EN LES ASSASSINANT SANS JUGEMENT, après s'être prononcé contre la peine de mort, et bien OUI - LES PENSEZ-VOUS CAPABLE DE VOUS ACCUSER D'HOMICIDE ALORS QU'ILS FURENT LES ASSASSINS, et bien OUI - LES PENSEZ VOUS CAPABLE D'APPUYER UNE TENTATIVE D'EXTORSION DE FONDS S'APPUYANT SUR UNE CABALE AU VIOL ET DE TENTER DE VOUS FAIRE PASSER POUR UN DÉTRAQUÉ MENTAL, et bien OUI - LES PENSEZ-VOUS CAPABLE DE DÉNONCER LES CASSEURS ALORS QU'ILS LE SONT EUX MÊME, et bien OUI - Les pensez-vous capable de dénoncer les crimes qu'ils ont commis contre l'humanité, et bien OUI, mais bien après qu'ils le furent, et ce dans le but de *MORALISER le Système, après avoir massacré des millions de personnes, exemple la guerre au Japon; en IRAC; en Lybie; en Syrie; Afrique; Serbie; Yougoslavie; ETC, ou tous les pays occidentaux ont participés, sans oublier les crimes et atrocités des Etats Unis contre les civils durant la guerre du Viêt Nam, ce n'est pas le seul exemple des crimes que ces BESTIAUX inhumains ont exécutés, ceux sont pour ces champions DU MENSONGE ET DE LA DESINFORMATION TUEURS de masse que vous VOTEZ - VOUS ALLEZ DÉCOUVRIR DANS ce message, le serment de l'avocat - Monsieur Claude PATRIAT en présence de mon ex-amie Jocelyne Ponchon, lors d'un passage à son domicile à Dijon m'a dit : la haut ils t'en veulent à mort, c'est à dire nos gouvernants, et les leaders du monde politique et leaders syndicaux, j'ai répondu pourquoi?; par ce que tu les as baisé devant les tribunaux, *37 décisions de justice en ma faveur furent ordonnées dans le silence des grands médias, si un homme presque seul a pu les vaincre dans le cadre des Lois, pourquoi des millions de personnes unies dans le cinquième pouvoir, après l'avoir compris n'y réussiraient pas? (Mémoires personnels première et deuxième partie, et dans mon message GRATOS) - Persiste et signe,*L'athée Raymond Marti Darmon

MËMOIRE PERSONNEL PARTIE 2 - COMPLOT AU VIOL - Chapitre 1, PLAINTE DE MAÏTRE Gilles BIVER - Chapitre 2, COMPLOT A L'EXTRADITION - Chapitre 3, NARRATION DE FAITS CRAPULEUX TELS QU'ILS SE SONT DËROULËS, et les contre vérités des journalistes des journaux ''LIBERATION ; LE POINT ; LES DËPËCHES